L’œuvre pour piano d’Antonín Dvorák reste encore méconnue aujourd’hui des musiciens et des mélomanes, à l’exception de ceux issus de son pays natal. Elle mérite pourtant que l’on s’y attarde, ne serait-ce que pour découvrir son originalité et la richesse de son inspiration, mêlant caractéristiques slaves aux éléments issus des musiques nées en Amérique du Nord, sans oublier un fort ancrage dans la littérature germanique du piano.