On le connait épique, moderniste, démesuré, mélancolique, opératique, postromantique. Mais juste avant d’entrer dans l’âge adulte, Strauss confie au piano quelques pensées souvent intimes et délicates, qui savent ce qu’elles doivent à ses héros du moment. Guillaume Bellom croque le jeune homme à son clavier, en héritier de Beethoven, Schumann ou Mendelssohn.