Est-ce l’attrait de l’inconnu ou le besoin de fuir qui pousse le Wanderer (voyageur) romantique errer ainsi, sans but précis ? Si jamais il ne rencontre le bonheur là où il se trouve, son vagabondage solitaire est néanmoins initiatique. Les lieder de Franz Schubert, ici rendus au violoncelle et au piano, explorent toutes les nuances de cette quête intérieure, où le voyage à la fois douloureux et consolateur, amène finalement à  l’apaisement et à une sorte de transcendance.