Saint-Saëns et Fauré, deux grands représentants de la fin du romantisme, un maître et un élève liés par le même idéal musical. L’un et l’autre, avec la fougue de la jeunesse ou pendant leur pleine maturité, ont donné des œuvres tendres et lumineuses. Face aux brumes wagnériennes, ils ont éclairci le paysage musical français. A son pupitre de Premier Violon de l’Orchestre de Chambre de Paris ou en soliste, la violoniste Deborah Nemtanu livre sa vision des derniers romantiques français.