Nicholas Angelich

Doté d’une fabuleuse technique, le pianiste Nicholas Angelich atteint aujourd’hui une pureté sonore bouleversante qui le place incontestablement parmi les meilleurs interprètes actuels. À 12 ans déjà, il a dû chiffré  un vaste répertoire et ses talents exceptionnels le poussent à poursuivre auprès de grands maîtres : il entre au CNSM de Paris où il récolte les premiers prix de piano, de musique de chambre et d’accompagnement. Les années suivantes lui permettent de confronter – avec succès – cette formation à la rigueur des concours internationaux. Dernièrement encore, sous le parrainage de Leon Fleisher, il a reçu le Prix des jeunes talents du Ruhr Klavierfestival. On ne s’étonne donc pas que les plus grandes salles de France mais aussi du monde entier lui ouvrent leurs portes.

Inspiré par la musique du XXe siècle, il travaille avec et sous la direction de Messiaen, Boulez et Stockhausen, interprète la musique d’Éric Tanguy, et crée le Concerto sans orchestre pour piano de Pierre Henry. Il participe aussi à l’intégrale des Sonates de Beethoven dans différents pays et donne plusieurs fois l’intégrale des Années de Pèlerinage de Liszt au cours de la même soirée. Après ses débuts en 2003 avec le New York Philharmonic et Kurt Masur, il poursuit sa collaboration avec ce chef et l’Orchestre National de France en interprétant le Concerto n 2 de Brahms au Japon en avril 2004. Ses enregistrements des études-Tableaux de Rachmaninov et des deux Sonates opus 120 dans la collection “Nouveaux Interprètes” (Harmonia Mundi), un récital Ravel (Lyrinx), l’intégrale des Années de Pèlerinage (Mirare) qui fut couronnée entre autres d’un “Choc” de l’Année par le Monde de la Musique et les Trios de Brahms (Virgin) avec Renaud et Gautier Capuçon reflètent ce talent solitaire mais très apprécié de ses pairs.