Le deuxième volet de ce « Momentum » grave un reflet inédit : celui du jeune Strauss de la fin de siècle et ses dernières pages de musique de chambre, dans le Korngold d’après-guerre, aux couleurs hollywoodiennes. Le moment fugace de ce reflet est pris dans un instantané, celui de l’enregistrement, où Liya Petrova se livre avec ses complices Alexandre Kantorow et Duncan Ward, pour faire vibrer par sympathie les cordes de deux chefs-d’œuvre. Un élan unique, un « momentum » à saisir.